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Les différences entre commissaire aux comptes et expert-comptable

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Deux professionnels complémentaires mais distincts

Le commissaire aux comptes (CAC) et l’expert-comptable interviennent tous deux dans la vie financière des entreprises. Pourtant, leurs missions, statuts et obligations sont très différents. L’expert-comptable accompagne l’entreprise dans la gestion quotidienne de sa comptabilité et de ses obligations fiscales. Le commissaire aux comptes, quant à lui, intervient dans un cadre légal, principalement pour contrôler et certifier les comptes annuels. Il est désigné par l’assemblée générale et agit dans l’intérêt des tiers.







L’expert-comptable : un partenaire au quotidien

L’expert-comptable accompagne l’entreprise tout au long de l’année. Il assure la tenue des comptes, établit les bilans, calcule les charges fiscales et sociales, et conseille le dirigeant sur ses obligations légales. Il peut également aider à la création d’entreprise, au choix du statut juridique ou à la gestion de la paie. Il agit dans un cadre contractuel, selon une lettre de mission convenue avec le client.


  • Tenue et révision de la comptabilité.


  • Établissement du bilan annuel et des déclarations fiscales.


  • Conseil en gestion, fiscalité et droit social.


  • Assistance à la création ou transmission d’entreprise.


  • Accompagnement sur les outils numériques et la gestion quotidienne.


Le commissaire aux comptes : un auditeur légal

Le commissaire aux comptes intervient dans un cadre beaucoup plus normé. Sa mission est de certifier la régularité et la sincérité des comptes d’une entreprise, au regard des normes comptables. Il ne travaille pas pour l’entreprise, mais pour la transparence financière vis-à-vis des tiers (actionnaires, banques, administration, partenaires). Il est nommé pour une durée de 6 exercices et doit respecter une stricte indépendance.


  • Vérification et certification des comptes annuels.


  • Contrôle de la sincérité des informations financières publiées.


  • Détection d’anomalies significatives ou d’irrégularités comptables.


  • Rapport d’audit destiné aux actionnaires ou associés.


  • Obligation d’alerte en cas de faits préoccupants (procédure d’alerte).


Quand faire appel à l’un ou à l’autre ?

L’expert-comptable est utile, voire indispensable, dès la création d’une entreprise, quelle que soit sa taille. Il est souvent sollicité par les indépendants, les TPE et PME pour structurer la gestion comptable et optimiser la fiscalité. Le commissaire aux comptes, quant à lui, n’intervient que dans certaines entreprises, lorsque la loi impose un audit légal ou à la demande volontaire des associés.


  • L’expert-comptable est choisi librement par le dirigeant.


  • Le CAC est désigné lors d’une assemblée générale, parfois obligatoire selon le seuil.


  • L’expert-comptable accompagne, le CAC contrôle et certifie.


Les seuils rendant la nomination d’un CAC obligatoire

Pour les sociétés commerciales, la désignation d’un commissaire aux comptes est obligatoire lorsque deux des trois seuils suivants sont dépassés :


  • 4 000 000 € de total de bilan.


  • 8 000 000 € de chiffre d’affaires hors taxes.


  • 50 salariés en moyenne sur l’année.


Statuts et obligations déontologiques

Les deux professionnels sont encadrés par des ordres distincts : l’Ordre des Experts-Comptables pour les experts, et la Compagnie Nationale des Commissaires aux Comptes pour les CAC. Les deux sont soumis à des règles de confidentialité, de rigueur et de déontologie. Toutefois, le CAC est tenu à une indépendance absolue : il ne peut ni conseiller ni accompagner la gestion de l’entreprise qu’il audite.


  • L’expert-comptable peut être force de proposition et conseiller le chef d’entreprise.


  • Le CAC n’a pas le droit d’influer sur la stratégie ou la gestion de l’entreprise auditée.


  • Le CAC peut être tenu de signaler certains faits au procureur (obligation d’alerte).


Leurs responsabilités en cas de faute

L’expert-comptable engage sa responsabilité civile et disciplinaire en cas de manquement à ses obligations. Le CAC, en plus de ces responsabilités, engage également sa responsabilité pénale s’il couvre une fraude ou omet de signaler une irrégularité majeure. Cela renforce la fonction de contrôle et de garantie qu’il incarne dans le monde des affaires.



L’expert-comptable et le commissaire aux comptes jouent deux rôles distincts mais essentiels dans le pilotage et la transparence de l’entreprise. L’un accompagne la gestion quotidienne, l’autre garantit la fiabilité des comptes à destination des tiers. Il est important de ne pas les confondre, et de solliciter le bon professionnel en fonction des besoins spécifiques. Dans certains cas, les deux peuvent travailler en parallèle, chacun dans le respect de son périmètre.
Les dispositions des articles R.123-150 et R.123-152 du code de commerce prévoit que les greffiers, le GIE INFOGREFFE et l'Institut national de la propriété industrielle, sont seuls habilités à délivrer les extraits Kbis et plus généralement les certificats, copies ou extraits des inscriptions portées au registre et actes déposés en annexe. Cette délivrance intervient à un tarif réglementé unitaire fixé par l'arrêté du 28 février 2020 fixant les tarifs réglementés des greffiers des tribunaux de commerce 2,69 euros et peut être réalisée par voie dématérialisée via le site du Greffe pour un montant de 3,37 euros. Obtenir KBIS offre uniquement une prestation commerciale d'intermédiaire.

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